De la région de Boyaca, en Colombie, on connaît surtout la pittoresque ville de Villa de Leyva et sa magnifique Grand-Place. Mais Boyaca ne s’arrête pas à Villa de Leyva, loin de là. La région compte en effet de nombreux petits villages aussi mignons les uns que les autres et qui ont su préserver tout leur patrimoine. Entre Mongui, Raquira, Paipa ou encore El Bocuy, voici notre sélection des 10 villages les plus charmants de Boyaca.
Sommaire :
- Villa de Leyva, terre d’histoire et de patrimoine
- Raquira, le royaume de la poterie
- Mongui, témoignage du passé
- Paipa, ville d’histoire, de fête et de nature
- Duitama et le Pueblito Boyacense, un condensé de patrimoine architectural
- Tibasosa, le village qui se raconte en peinture
- Cuitiva, un paradis balnéaire au cœur des Andes colombiennes
- Iza, à la croisée des traditions
- Firavitoba, douceur de vivre à Boyaca
- El cocuy, la nature à portée de main
1- Villa de Leyva, terre d’histoire et de patrimoine
Si Villa de Leyva s’est imposée comme l’une des étapes incontournables d’un voyage en Colombie, ce n’est pas pour rien. Classée monument national en 1954, il s’agit certainement de l’une des villes coloniales les plus charmantes de Colombie. On se plait à déambuler dans ses ruelles pavées et aux murs blancs, bercé par une certaine douceur de vivre.
Au cours de votre balade, vous tomberez rapidement sur l’impressionnante Plaza Mayor, une immense place pavée de 14.000 m2 entourée d’édifices d’architecture coloniale, dont la majestueuse Eglise Notre-Dame du Rosario. Sans surprise, il s’agit de la plus grande place de Colombie. Aux alentours, vous trouverez divers restaurants, bars et magasins artisanaux, toujours le dans le pur style colonial, bien entendu.
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Villa de Leyva est aussi connue pour avoir été l’une des pierres angulaires de l’indépendance colombienne. C’est ici en effet que fut créé le Premier Congrès des Provinces Unies de la Nueva Granada. On y vota également les premières lois de la République Colombienne. Une ville chargée d’histoire et de patrimoine donc.
Non loin du centre, ne manquez pas de faire un tour aux Pozos azules : 7 lagunes artificielles d’un bleu ou vert intense, hypnotisant, contrastant avec le paysage ocre des montagnes aux alentours. Tout simplement magique !
Comment y accéder depuis Bogota ?
Si vous n’êtes pas véhiculés, vous pouvez vous rendre au Terminal de Salitre de Bogota et prendre le bus de la compagnie OMEGA en direction du Terminal de Villa de Leyva. Il y en a deux par jours (5h45 et 12h50). Vous en aurez pour 27.000 COP pour le trajet (environ 7,20 EUR).
2- Raquira, le royaume de la poterie
Situé à 40 min au sud de Villa de Leyva, la petite ville de Ráquira est LE lieu qu’il vous faut si vous êtes à la recherche de souvenirs à rapporter de vos vacances en Colombie. Comme en témoigne son nom (ráquira signifie « ville de pots » en espagnol), Ráquira est la capitale de poterie en Colombie. A Ráquira, L’art de la poterie se perpétue depuis l’époque précolombienne, de génération en génération. De nombreux ateliers sont disséminés çà et là … N’hésitez pas à y pousser la porte, vous y découvrirez tous les rouages de cet artisanat et peut être même aurez-vous l’occasion de façonner votre propre œuvre.
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N’oubliez pas de faire un tour sur la place du village, ornée elle-même de plusieurs statues en terre cuite en hommage aux artisans d’antan. Hormis les poteries, vous découvrirez de nombreuses pièces d’artisanat local en vous promenant dans les rues colorées de la ville. Hamacs, tissus, robres, sacs à dos, … Vous aurez l’embarras du choix ! Petit conseil, si vous avez l’occasion d’y aller un dimanche, n’hésitez pas, c’est le jour du marché local. Une bonne manière de s’imprégnier un peu plus de la culture locale.
Comment y accéder depuis Bogota ?
Pour rejoindre Raquira depuis Bogota en transport en commun, vous devez vous rendre jusqu’au Terminal Salitre, prendre un bus jusque Chiquinquira ou Villa de Leyva, et ensuite, prendre un autre bus jusque Raquira. Il n’existe malheureusement pas de bus direct pour le moment entre Bogota et Raquira.
3- Mongui, témoignage du passé
Situé un peu plus à l’est de Boyaca, Mongui s’est installé depuis quelques années comme l’un des villages les plus pittoresques de la région. A Mongui, le temps semble figé. On se retrouve directement transporté au 19ème siècle, grâce à ses ruelles pavées et ses bâtisses qui ont su conserver toute leur splendeur coloniale. Le temps d’une petite balade au cœur du centre historique, faites un crochet du côté de l’impressionnante Basilique Notre Dame, située sur la place principale du village.
Si vous distinguez quelques ballons de football sur les devantures des magasins, ne soyez pas surpris. En effet, Mongui, en plus d’être l’un des plus beaux villages de Colombie, est passé maître dans la fabrication de ballons cousus main. Il s’agit de l’une des activités économiques les plus dynamiques du village. N’hésitez pas à rentrer dans une boutique ou un atelier pour demander d’en savoir un peu plus sur le processus de fabrication si vous êtes curieux.
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L’autre site incontournable de Mongui n’est autre que le pont colonial de Calicanto, construit au 17ème siècle au dessus de la rivière Morro. Le pont fut à l’époque construit par la tribu Sanoha sur ordre des conquistadors, afin de pouvoir transporter les pierres qui serviront ensuite à la construction de la Basilique. La vue du pont de pierre, de la rivière en contrebas et des jardins fleuris qui l’entoure, est tout simplement magnifique.
Enfin, Mongui est aussi connu pour sa proximité avec l’incroyable Paremo de Oceta, l’un des paramos les mieux conservés du pays. De nombreuses randonnées sont accessibles pour découvrir les fameuses frailejones (plante typique de l’écosystème Paramo) entourées de splendides cascades, de lagunes et même de vestiges archéologiques remontant à l’époque du peuple indigène Muisca.
Comment y accéder depuis Bogota ?
Il n’existe pas non plus de bus direct entre Bogota et Mongui. Vous devrez d’abord rejoindre en bus la ville de Sogamoso depuis le Terminal Salitre (prix d’environ 25.000 Pesos, soit 6 EUR) et ensuite monter dans un bus direction Mongui. Le bus vous déposera directement sur la place principale de Mongui.
4- Paipa, ville d’histoire, de fête et de nature
Le village de Paipa est un subtil mélange entre la tranquillité de la nature et le rythme des nombreuses festivités qui sont organisées chaque année, comme le Concours National de Bandas (groupe de musique), la fête du Lac ou encore la Antologia de la Musica Colombiana par exemple.
Situé sur les rives du Lac de Sochagota, Paipa s’est imposé dans le cœur des colombiens comme une vraie destination familiale où l’on peut pratiquer toute une série de sports nautiques. La ville est également réputée pour ses eaux thermales. Tout au long de l’année, de nombreux voyageurs se laissent tentés par un instant bien-être et thérapeutiques au Complexe thermal Paipa. Plusieurs piscines, un toboggan, un espace bain de boue, des espaces massages, un centre d’hydrothérapie, un centre biomédical, un spa thermal, … L’offre bien-être est très complète et ravira les plus grands, comme les plus petits.
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Côté perle architecturale, ne manquez pas la Casona del Salitre, une magnifique bâtisse dans les tons jaunes datant du 17ème siècle qui aujourd’hui fait office d’hôtel. Elle est connue pour avoir notamment héberger le célèbre révolutionnaire Simon Bolivar.
Avant de quitter ce petit bijou colonial, faites un petit détour vers le monument historique des Los Lanceros (les lanciers), une œuvre en bronze et en béton atteignant les 33 m de hauteur, soit la plus grande sculpture de Colombie. Le monument, créé pour les 150 ans de l’indépendance par l’artiste Rodrigo Arenas Betancourt, prend place là ou des années auparavant a eu lieu la fameuse bataille del Pantano de Vargas, une bataille clé dans l’histoire de l’indépendance du pays.
Comment y accéder depuis Bogota ?
Des bus directs entre Bogota et Paipa existent, depuis le Terminal Salitre. On peut trouver des billets à partir de 25.000 pesos (soit 6 EUR environ). Le trajet dure approximativement 3h.
5- Duitama et le Pueblito Boyacense, un condensé de patrimoine architectural
Surnommée la perle de Boyaca, la ville de Duitama est l’une des villes les plus dynamiques de Boyaca, proposant, entre autre, une grande offre culturelle. C’est ici que vous retrouverez par exemple le Musée d’Art Religieux. L’immense place Parque Los Libertadores est également l’un des rendez-vous des habitants, notamment pour admirer la splendide cathédrale coloniale ainsi que l’arbre de la Cedrela, l’un des symboles de la ville.
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Mais si la ville de Duitama est si populaire, c’est surtout pour le quartier résidentiel dénommé Pueblito Boyacense, créé en 1996, et qui rassemble à lui seul l’architecture typique de 7 villes de Boyaca : Villa de Leyva, Tibasosa, Tenza, Mongui, Raquira, Sachica et El Cocuy. L’occasion d’admirer en condensé les différents styles architecturaux de la région. Le résultat est tout simplement magnifique. Les ruelles sont colorées et l’ambiance est chaleureuse. Vous n’aurez aucun mal à dénicher quelques bons restaurants traditionnels de la région ou des petits cafés. Attention, pour rentrer dans le Pueblito Boyacense, il faudra débourser 3000 COP (soit environ 0,70 EUR). Mais le jeu en vaut la chandelle !
Comment y accéder depuis Bogota ?
Depuis le Terminal Salitre de Bogota, des bus directs vous amenant à Duitama existent, on en compte toutes les 15 minutes. Les prix tournent autour des 30.000 COP (plus ou moins 7 EUR) pour un peu plus de 3h de trajet.
6- Tibasosa, le village qui se raconte en peinture
A Tibasosa, l’histoire se raconte sur les murs du village. Le petit village du centre de Boyaca se démarque en effet par ses magnifiques fresques murales qui témoignent de la vie quotidienne d’antan. Ici, la tranquillité est de mise et on se laisse transporter par la beauté coloniale des lieux et son décor fleuri.
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La place centrale est particulièrement charmante, surplombée par la sublime église de Notre Dame de Rosaire et entourée de petites boutiques et de cafés. N’oubliez pas de prendre un verre de Sabajon, la boisson typique de Tibasosa, une boisson crémeuse et sucrée, délicieusement gourmande. L’autre grande spécialité du village est la culture de la feijoa, sorte de goyave locale. Chaque année, durant le mois de juillet, Tibasosa s’anime le temps du Festival de la feijoa, où les producteurs de feijoa et ses dérivés se mélangent aux musiciens et danseurs locaux pour le plus grand plaisir des visiteurs.
De nombreux sentiers écologiques traversant la nature avoisinante sont aussi possible depuis Tibasosa. Bref, vous l’aurez compris, Tibasosa, c’est une étape obligatoire si vous êtes de passage dans la région.
Comment y accéder depuis Bogota ?
Des bus existent en partance du terminal Salitre en direction de la ville de Sogamoso. Une fois dans le bus, demandez à ce que votre chauffeur s’arrête à Tibasosa. Le trajet dure environ 4h et coute aux alentours des 22.000 COP (5 EUR environ). Attention, ces informations sont toujours susceptibles d’évoluer donc le mieux est de demander sur place, au Terminal, quel est le meilleur moyen d’accéder au village de Tibasosa.
7- Cuitiva, un paradis balnéaire au cœur des Andes colombiennes
Le village de Cuitiva est l’un des trois villages qui se trouvent sur les bords de l’impressionnant Lac de Tota, l’un des plus grands lacs de Colombie et le deuxième lac situé le plus en altitude en Amérique du Sud, après le Lac Titicaca. Peu connu des touristes étrangers, le village de Cuivita offre pourtant une magnifique plage de sable blanc et un lac aux eaux turquoise dignes des plus beaux paysages caribéens. Un décor surprenant sur fond de montagne andine.
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Mais Cuitiva, c’est aussi un village pittoresque, à l’architecture coloniale intacte, notamment sur sa place principale, qui s’entremêle aux légendes et aux mythes indigènes. La culture Muisca (tribu indigène majoritaire dans la région) est en effet encore très présente ici. Le Lac de Tota lui-même est chargé d’histoire, étant le décor il fut un temps de cérémonies divines.
De passage dans le village, ne manquez de goûter aux spécialités culinaires du coin, comme le cuchuco de espinazo (une soupe mixant entre autre du mais, des légumes et de l’échine de porc), la mazamorra (une autre soupe traditionnelle de la région), la fritanga boyacense (fritures en tout genre) ou bien sûr la traditionnelle arepa boyacense. Bon appétit !
Comment y accéder depuis Bogota ?
Pour rejoindre Cuitiva depuis Bogota, il faut d’abord en bus se rendre au village de Sogamoso au départ du Terminal Salitre, pour un montant de 25.000 COP (6 EUR environ). Une fois arrivé à Sogamoso, vous pourrez prendre un second bus via les compagnies Transportes Cootracero, Transcondor ou encore Rapido Duitama. Vous pouvez soit demander de vous arrêter au village (pour 4.500 COP), soit directement jusque la plage Playa Blanca (7000 COP).
8- Iza, à la croisée des traditions
A deux pas de Cuitiva, ne manquez pas de faire un arrêt au charmant village d’Iza, considéré comme l’un des plus beaux villages de Boyaca. Il fut d’ailleurs déclaré en 2002 « bien d’Intérêt Culturel à caractère National » par le Ministère de la Culture. Le village se distingue par son héritage historique, particulièrement bien conservé, que ce soit à travers son architecture coloniale ou ses traditions et légendes précolombiennes qui ont persisté. Plusieurs peintures rupestres ont d’ailleurs été découvertes dans les alentours, ce qui en fait une destination privilégiée pour les amateurs d’histoire et d’achéologie.
On y retrouve aussi beaucoup l’art du tissage de la laine ou du coton, héritage direct de l’Espagne Médiévale. Si cela vous intéresse, n’hésitez pas à pousser la porte d’un atelier pour y découvrir d’un peu plus près le processus traditionnel.
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Pour découvrir le village d’Iza, le mieux est de se balader tout d’abord dans le Centre Historique, où vous découvrirez notamment la magnifique paroisse EL Divino Salvador qui renferme la fameuse « Piedra de Iza », une pierre qui aurait laissé apparaître le visage du Christ selon la légende.
Enfin, Iza est aussi connu pour abriter non loin du centre les seules eaux thermales sans souffre de la région. Celle-ci se trouve au sein de l’hôtel Termales el Batan. Un bon moment de détente en perspective !
Comment y accéder depuis Bogota ?
De nouveau, le seul moyen de rejoindre le village d’Iza en transport public est de s’arrêter d’abord à Sogamoso (toujours depuis le Terminal Salitre). De là, vous monterez dans un nouveau bus en direction d’Iza. Le trajet entre Sogamoso dure une trentaine de minutes et vous coutera environ 3.000 COP (0,70 cent).
9- Firavitoba, douceur de vivre à Boyaca
Le village de Firavitoba est sans contexte l’un des joyaux architecturaux de Boyaca. Déambulez le long des rues tranquilles et pittoresques de Firavitoba et arrêtez-vous un moment sur la charmante grande place sublimée par la majestueuse église de Nuestra Senora de las Nieves, la troisième église la plus grande de Colombie. Une impressionnante église qui s’intègre parfaitement dans le paysage montagneux des alentours. Si vous aimez le vélo, sachez qu’il est assez facile de louer des vélos sur place pour un prix très démocratique, afin de découvrir le village en deux roues. Vous le remarquerez bien vite, ici, le vélo est très populaire, ce qui ajoute au charme tranquille du village.
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Outre sa richesse architecturale et son atmosphère reposante, le village de Firavitoba est reconnu pour son artisanat, notamment autour du tissage de la laine de brebis. Panchos, écharpes, sacs, … Si vous êtes à la recherche d’une jolie pièce d’artisanat à ramener chez vous, vous êtes au bon endroit !
Enfin, Firavitoba est entouré d’une nature exceptionnelle que vous pouvez découvrir en vélo ou le temps d’une excursion, comme la cascade Pena de las Aguilas par exemple, une très jolie chute d’eau au milieu d’un paysage rocheux et végétal. Une vraie découverte à ne pas manquer !
Comment y accéder depuis Bogota ?
Il ne semble pas exister de transports publics reliant les villes de Bogota et de Firavitoba. Ce que vous pouvez faire éventuellement, c’est de prendre un bus depuis le terminal Salitre de Bogota jusque la ville de Sogamoso et de là, prendre un taxi vers Firavitoba, qui se trouve à une dizaine de kilomètres seulement.
10- El cocuy, la nature à portée de main
Le village d’El Cocuy est surtout connu pour sa proximité avec l’impressionnant Parc El Cocuy, une formation montagneuse s’étendant sur près de 30km et composé de plus de 20 sommets enneigés, atteignant jusque les 5330 m d’altitude. Mais si le village est en effet une excellente option de pied-à-terre pour les randonneurs, il ne se résume pas seulement à cela. El Cocuy est également reconnu pour être l’un des plus beaux villages de Boyaca grâce à son architecture coloniale intacte et ses paysages montagneux en arrière plan. Ici, la plupart des maisons présente un style architectural assez uniforme, entre leur façade blanche, leurs fenêtres, portes et balcons peints en vert et leur toit de tuiles rouges. L’ambiance est très apaisante, très calme.
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Outre le Parc El Cocuy situé à une heure environ du village, le village dispose à ses alentours de plusieurs sentiers écologiques et de lagunes aux eaux transparentes à découvrir, comme la Laguna del Ternedero, la Laguna de Las Lajas ou encore la laguna del Palchachual par exemple. Nombreux sont ceux qui se laissent tenter par une escapade en camping dans la nature avoisinante. La vue sur la sierra et les Andes orientales est juste incroyable.
Certains aventuriers choisissent El Cocuy pour la pratique de sport extrême comme le parapente, l’escalade, la descente en rappel ou le vélo de montagne par exemple. Bref, un village qui mérite le coup d’oeil si vous êtes de passage dans le coin.
Comment y accéder depuis Bogota ?
Vous pouvez accéder au village d’El Cocuy grâce à un bus direct depuis le Terminal Salitre de Bogota via la compagnie Coflonorte / Libertadores. La course coûtera entre 50.000 COP et 60.000 COP. Il y a deux bus par jour, l’un quittant Bogota au matin, vers 7h, l’autre roulant de nuit (départ 19h). Demandez toujours vérification pour les horaires car cela peut changer. Le trajet dure entre 10 et 12h selon les conditions climatiques.
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