Sable blanc, eau cristalline et turquoise comme on en voit rarement, l’archipel de San Andres et de Providencia (situés à plus de 700 km des côtes colombiennes tout de même) fait partie sans conteste des plus jolies plages de Colombie. Côté face, on retrouve San Andres, la plus accessible, qui offre une vue imprenable sur la fameuse mer aux 7 couleurs. Côté pile, voici Providencia, la pépite, plus difficile d’accès mais beaucoup plus authentique également. Zoom sur ces deux destinations d’exception aux faux airs de carte postale.
Sommaire :
- San Andres et Providencia : sur la plage ensoleillée …
- Les Raizales, une culture à part
- San Andres, côté face
- Providencia, côté pile
San Andres et Providencia : sur la plage ensoleillée …
Considéré comme l’un des lieux les plus paradisiaques du pays, l’archipel de San Andres et de Providencia (et de Santa Catalina également, dans une moindre mesure) est situé à environ 700 km des côtes colombiennes, au cœur de la mer des Caraïbes, non loin du Nicaragua. Avec ses plage de sables blanc et ses eaux translucides et tranquilles, l’archipel de San Andres et Providencia est idéal pour un séjour farniente et détente, propice à la baignade. Mais les lieux sont aussi propices à la rencontre, notamment sous-marine grâce à la présence de la troisième plus grande barrière de corail au monde, une réserve de biodiversité marine protégée par la création du parc national naturel Old Providence MacBean Lagoon.
Les Raizales, une culture à part
L’archipel de San Andres et Providencia en Colombie est occupé en partie par les Raizales, un groupe ethnique afro-caribéen, descendant des esclaves noirs de l’époque et des puritains anglais. Pour comprendre l’étendue de la culture des Raizales, il faut revenir un peu en arrière.
Découvert par les Espagnols au 16ème siècle (même si certaines sources parlent aussi d’une présence hollandaise à cette époque), l’archipel fut occupé dès 1630 par une colonie de puritains britanniques, accompagnés de centaines d’esclaves d’origine africaine venus tout droit de Jamaïque et de la Costa de Mosquitia du Nicaragua. Ces derniers s’attelèrent à la construction de l’île, entre maisons, églises et écoles ainsi qu’à la culture du tabac et du coton. Pendant plus de deux siècles, l’archipel fut au centre de toutes les convoitises, avant d’être finalement rattachée officiellement à la couronne espagnole à la fin du 18ème siècle. Après l’indépendance, la Colombie et le Nicaragua se disputèrent longuement la souveraineté du territoire insulaire, elle fut officiellement attribuée à la Colombie en 1928.
La situation géographique de l’archipel a également attiré de nombreux pirates, dont le célèbre Henry Morgan, connu pour s’être réfugié longtemps sur l’île de Santa Catalina, une île aujourd’hui annexée à Providencia.
Aujourd’hui, bien que la langue officielle reste l’espagnol, les Raizales parlent le créole dit de San Andres et Providencia, un créole anglais qui se rapproche du créole jamaïquain. La culture reggae est d’ailleurs assez présente sur les deux îles, tout comme la religion protestante, qui tient encore une place prépondérante dans la vie des Raizales.
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San Andres, côté face
De tout l’archipel, San Andres est l’île la plus importante, s’étendant sur près de 26 km2 et abritant environ 65.000 habitants. Au fil des années, l’île de San Andres est devenue un haut lieu touristique, peut-être malheureusement à ses dépens. Le centre-ville, situé au nord de l’île, a beaucoup perdu en authenticité au profit des immeubles hôtels All inclusive en béton blanc et les nombreux magasins duty-free (l’île échappe à la TVA). Il n’empêche que la beauté de ses côtes continue de faire son petit effet. On surnomme la mer qui entoure l’île de San Andres la « Mer aux 7 couleurs », en hommage au dégradé de bleu qu’elle offre au regard. La couleur de l’eau est tout simplement hypnotisante.
Heureusement, il reste encore quelques recoins plus authentiques et qui valent le détour à San Andres, notamment le secteur de San Luis (voir infra) et ses maisons qui rappellent la Louisiane ou encore le quartier La Loma et ses bâtisses colorées, typiques des Caraïbes.
Que faire à San Andres ?
Se prélasser sur la Cocoplum Bay
Un peu moins prise d’assaut par les touristes que la plage principale de San Andres, la plage de Cocoplum Bay est un véritable petit bijou naturel. Vous n’aurez qu’une envie, c’est de vous jeter à l’eau ! Ne vous attendez pas non plus à vous retrouver seul sur la plage, le spot a beau être un peu plus tranquille, il n’en reste pas moins très touristique. L’attraction de la plage, c’est la présence d’une épave de bateau à quelques centaines de mètres à peine de la côte. N’hésitez pas à vous y approcher munis de votre tuba et de votre masque (indispensable dans l’archipel !), l’épave étant devenue au fil du temps l’un des rendez-vous fétiche des poissons.
Faire du snorkeling sur l’île rocheuse de Rocky Cay
Si vous vous sentez l’âme d’un Robinson Crusoé (bon, les touristes en plus), vous pouvez partir à la conquête de la petite île rocheuse Rocky Cay, accessible à pied et à la nage depuis la Playa Zarpada ou en lancha si vous êtes moins à l’aise dans l’eau. Si le lieu est si populaire, c’est surtout pour ses quelques spots de snorkeling assez sympas. Vous pourrez y observer des dizaines de petits poissons multicolores qui se déplacent près des rochers. Si vous en avez, n’oubliez pas vos chaussures pour aller dans l’eau, ce sera plus pratique. Sur la plage, il est possible aussi de louer des gilets de sauvetage ou de laisser vos affaires dans un locker. De nouveau, on est sur une attraction plutôt touristique, n’espérez pas vous retrouver seul sur l’île, surtout en haute saison. Mais cela n’empêche pas d’apprécier le décor paradisiaque qui s’offre à vous.
Se promener le long de la côte de San Luis
Nous vous en parlions un peu plus haut, le quartier de San Luis, situé sur la côte Est, est l’un des secteurs de l’île encore relativement préservé de ce tourisme de masse que l’on peut retrouver dans le nord de l’île. On ne peut pas parler de centre urbain à proprement parler, le village compte à peine une trentaine d’habitations disposées ça et là le long de la côte. Des habitations colorées en bois, qui rappellent un peu le style Louisiane. On est loin des immeubles en béton blanc du nord de l’île ! L’ambiance est y beaucoup plus calme. Seuls quelques bars aux sonorités reggae viennent troubler la tranquillité des lieux. Le quartier possède également quelques très bons restaurant typiques à base de poissons, de fruits de mer et de coco qui seront bien plus intéressants que ceux proposés dans le nord de l’île. Côté plage, on n’est pas en reste ! Un peu plus au sud, vous tomberez sur la plage San Luis, une plage de sable blanc bordée de cocotiers, l’une des plages les plus tranquilles de l’île. L’eau y est un peu plus agitée mais la baignade reste tout à fait possible et très agréable.
Découvrir la culture locale dans le quartier de La loma
Si vous avez envie de voir un peu autre chose et découvrir l’intérieur des terres, allez vous balader du côté du quartier de La Loma, un charmant petit village raizal où l’on retrouve cette architecture boisée et colorée que l’on peut observer à San Luis. C’est d’ailleurs à La Loma que se situe la plus ancienne église baptiste de l’île, construite en 1847. Le quartier de La Loma étant bâti sur une colline, vous pourrez y apprécier une jolie vue sur l’île en contrebas et la mer en toile de fond.
Un peu plus au sud, pas mal de tours touristiques proposent une excursion au Lagune Big Pond, un plan d’eau douce connu pour abriter plusieurs caïmans, des oiseaux, des tortues ou encore des iguanes. Un lieu tranquille et qui peut être intéressant pour l’observation de la faune locale, sans être non plus exceptionnel. Vous ne pouvez pas vous y balader seul, l’entrée est de 5000 COP et cela inclus un tour guidé d’une dizaine de minute. Pour attirer les animaux à la vue des touristes, certains guides n’hésitent pas à les nourrir avec du pain (moyennant un supplément de votre part, bien entendu), ce qui peut être très discutable moralement. Bref, une activité que nous ne vous conseillons pas forcément.
Faire du kayak au cœur des mangroves
On le sait peu mais l’île de San Andres compte pas moins de 12 forêts de mangroves, véritable vivier de biodiversité. Le parc Mangrove Old Point, situé sur la côte est de l’île, un peu en dessous de la plage principale de San Andres, est une bonne option pour les amateurs de nature et de faune et flore sauvage. Le parc peut se visiter à pied, via des structures en bois qui ont été construites au dessus des mangroves (comptez environ 1h, 1h30 de balade pour 12.000 COP d’entrée). Mais il est possible aussi de découvrir ce paysage exceptionnel en kayak via une compagnie spécialisée dans les tours écotouristiques. Accompagné d’un guide local spécialiste, vous traverserez différentes mangroves et découvrirez quelques-unes des curiosités des lieux, comme la méduse « Cassiopea xamachana », appelée communément « méduse à l’envers ». Vous pourrez aussi enfiler masque et tuba pour une petite séance de snorkeling assez bluffante. Une belle étape un peu plus hors des sentiers battus que vous pouvez faire à San Andres.
Explorez les fonds marins
On l’a évoqué plusieurs fois, l’île de San Andres est peuplée d’excellents spots de snorkeling, vous aurez l’occasion d’y voir de nombreux poissons colorés et même quelques raies si vous êtes chanceux. Mais San Andres est aussi réputé pour la pratique de la plongée sous-marine, bien que le spot privilégié pour cela reste l’île de Providencia, nous y reviendrons. De nombreux clubs de plongée existent sur l’île, à des prix très compétitifs. Beaucoup choisissent d’ailleurs d’y passer leur PADI.
Si la plongée en bouteille ne vous attire pas plus que ça mais que vous voulez connaître tout de même cette sensation de littéralement marcher sous l’eau, certaines compagnies ont développé ce qu’on appelle de l’« aquanautas ». Grâce à des casques alimentés en oxygène, vous pouvez marcher et respirer complètement normalement. C’est idéal pour ceux qui ne sauraient pas nager mais qui ont tout de même envie de profiter du spectacle. Côté prix, comptez 100.000 COP pour 25 minutes d’activité. Néanmoins, pour le côté « hors des sentiers battus », on repassera, cela reste une activité très touristique et très courue sur l’île.
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Johnny Cay, La Piscinita, El Acuario, … Zoom sur les attractions les plus touristiques de l’île
A votre arrivée sur l’île, vous serez certainement alpagués par certains raboteurs tentant de vous vendre certaines excursions dites incontournables de l’île. Et de fait, pour beaucoup, les lieux sont en effet exceptionnels. Un seul problème, le monde ! L’île de Johnny Cay en est un parfait exemple. Située à 1,5 km environ de la plage principale de San Andres, l’île de Johnny Cay est littéralement une plage de carte postale, avec une eau turquoise limpide, un sable blanc paradisiaque, des palmiers qui sentent bons les vacances et une flopée d’iguanes géants peu farouche. Malheureusement, la tranquillité de la plage vient vite se troubler à mesure que les bateaux à moteur déchargent des centaines de touristes, qui s’agglutinent sur les quelques parcelles de plage de l’île. Il est possible de manger sur place, mais on est plus sur de la restauration de masse, à la chaîne, sans aucun charme. Bref, une excursion que nous ne vous recommandons pas forcément, excepté peut-être en dehors des heures d’affluence (si vous pouvez y être au matin ou en fin d’après-midi par exemple, vous éviterez la foule). Evitez également les jours de weekends, particulièrement prisés par les Colombiens.
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Dans le même esprit, de nombreux tours proposent une excursion à Acuario, une petite île non loin de San andres qui est considéré comme un véritable aquarium naturel. L’eau y est incroyablement cristalline, on peut y observer toutes sortes de poisson. Malheureusement, de nouveau, la popularité des lieux et la gestion du site rendent l’expérience un peu moins agréable qu’espérée.
Enfin, l’un des spots de snorkeling les plus plébiscités est sans nul doute la « Piscinita », une petite crique située non loin de San Luis qui borde les rochers. Le lieu est réputé pour l’observation sous-marine, les poissons adorant se cacher entre les reliefs de la roche. Et si le spectacle sous-marin vaut en effet la peine, on reste sur une activité très fréquentée. A noter que des morceaux de pains sont mis à la disposition des touristes pour nourrir les poissons et ainsi les attirer. Une pratique que nous ne cautionnons pas forcément. Dans le même style, il existe un autre lieu réputé pour le snorkeling : West View, un lieu encore plus touristique que la Piscinita, avec plongeoir et toboggan en prime.
Comment accéder à San Andres ?
Il est possible de rejoindre l’île de San Andres par avion, notamment depuis les villes de Bogota, Medellin, Cartagena ou encore Cali. Plusieurs compagnies aériennes desservent la destination, comme la compagnie Latam ou la compagnie Low Cost VivaAir. Les prix dépendent de votre destination de départ. Attention, si vous partez avec la compagnie VivaAir, il ne faudra pas oublier d’imprimer votre carte d’embarquement, sous peine de payer un supplément. Gardez à l’esprit également qu’il est impossible de rentrer sur l’archipel avec un seul billet simple, il faudra obligatoirement réserver un billet aller/retour.
Enfin, s’il n’est pas nécessaire d’avoir un visa spécifique pour entrer à San Andres, vous devrez vous acquitter d’une carte de tourisme (environ 112 000 COP, soit 27 EUR) avant d’embarquer. Cette carte de tourisme n’est valable qu’une seule fois.
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Comment s’y déplacer ?
Bien que plusieurs bus parcourent régulièrement l’île, il n’est pas toujours simple pour un touriste de bien comprendre où se situent les arrêts et quelle direction il faut suivre. N’hésitez pas à demander de l’aide aux locaux. Les tickets de bus coûtent 2400 COP environ (0,58 EUR). L’autre option abordable est de vous déplacer en moto-taxi. Il vous suffit d’héler au bord de la route les conducteurs de moto, bien souvent, ce sont des chauffeurs de moto-taxi. Durant leur pause, ils sont souvent rassemblés dans des endroits fréquentés comme une épicerie ou le port.
Si vous avez envie de plus d’autonomie et que vous avez un plus grand budget, vous pouvez opter soit pour le scooter (attention, ils ne fournissent généralement pas de casque) pour environ 100.000 COP pour les 24h soit pour une petite voiturette de golf, très prisée sur l’île, à 140.000 COP les 24 h.
Providencia, côté pile
A 90 km environ de l’île de San Andres se cache un autre joyau des Caraïbes : l’île de Providencia (ainsi que l’île Santa Catalina accessible depuis Providencia via un ponton). A Providencia, on est loin de l’agitation de San Andres : pas de buildings immenses ni de boutiques Duty-free. Et pour cause, ici, les constructions sont limitées à deux étages maximums et doivent respecter le style local. Composé de 5000 habitants à peine, l’île a su préserver toute son authenticité, que ce soit côté paysage ou à travers son mode de vie. La culture Raizales est partout, que ce soit dans la musique, dans la gastronomie ou encore dans l’état d’esprit des habitants, très chaleureux. La nature vaut également le détour, outre les plages paradisiaques, l’île de Providencia cache une végétation très luxuriante, où se promènent colombes sauvages et iguanes. Bref, un véritable petit paradis sur terre !
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Comment rejoindre l’île de Providencia ?
Pour accéder à ce petit joyau de la nature, il vous faudra obligatoirement passer par San Andres. Depuis l’île de San Andres, deux options s’offrent à vous pour rejoindre Providencia : soit vous optez pour l’avion, soit le bateau.
- En avion :
Deux compagnies effectuent la liaison entre les deux îles : la compagnie Satena, qui propose des vols réguliers vers Providencia. Le billet coûte environ 500.000 COP A/R (= plus ou moins 122 EUR). La compagnie Searca propose également des vols quotidiens dans des petits avions charter. Que ce soit pour Satena ou Searca, les avions sont plutôt petits, avec peu de disponibilité, c’est pourquoi nous vous conseillons de réserver bien à l’avance.
- En bateau :
Si vous avez le cœur bien accroché, vous pouvez également choisir l’option la plus économique : le catamaran. La compagnie « Conocemos navegando » propose en effet des départs de San Andres vers Providencia tous les lundis, mercredis, vendredis et dimanches à 8h, et inversement, des retour vers San Andres les mêmes jours à 14h30. Il est également recommandé de réserver à l’avance car les bateaux se remplissent vite. Le trajet dure environ 3h30 (et est assez agité !) et l’aller/retour coute 395.000 COP (environ 96 EUR).
Que faire à Providencia ?
Profiter des plages paradisiaques de l’île
On ne va pas se mentir, si l’île de Providencia plaît autant, c’est en grande partie grâce à ces nombreuses plages dignes des plus belles cartes postales. Toutes les plages de l’île valent la peine d’être connues, mais si l’on ne devait en retenir que quelques-unes, on peut citer la Playa Manzanillo, la plus grande plage de l’île, qui est aussi connue pour son ambiance reggae et soirées animées aux rythmes caribéens. La plage Southwest Bay est également un petit bijou de la nature, entre sable blanc, cocotiers à perte de vue et eau turquoise. Le plus ? La plage dispose de plusieurs hamacs disponibles gratuitement pour vous relaxer. Le samedi, des courses de chevaux sont organisées sur place, ça vaut le détour ! Citons également les plages de Manchineel Bay, Freshwater Bay ou encore Allan Bay.
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Admirer la vue depuis Cayo Cangrejo, dans le Parc Naturel MacBean Lagoon
On en parlait en début d’article, l’île de Providencia abrite l’une des réserves les plus biodiversifiées du pays, le parc marin MacBean Lagoon. C’est dans ce parc qu’on retrouve la troisième plus grande barrière de corail au monde, c’est dire ! Au centre de la Réserve, on retrouve le Cayo Cangrejo (appelé aussi Crab Cay), connue pour abriter un mirador à 360° d’une trentaine de mètres de hauteur où vous aurez une vue imprenable sur la Mer aux 7 couleurs. N’oubliez pas vos masques et tubas, les lieux se prêtent totalement à la pratique du snorkeling. Vous pouvez y observer divers poissons multicolores ou même des raies ! Pour y accéder, vous devrez emprunter une lancha depuis l’île de Providencia.
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Grimper sur El Pico, le plus haut spot de Providencia
Les plages paradisiaques c’est très bien, mais vous avez envie d’ajouter une petite randonnée à votre programme ? Qu’à cela ne tienne ! Partez à la conquête du Alto de Pico (dit aussi Peak Forestry Reserve), le plus haut point de vue de l’île, culminant à 360 m de hauteur. La randonnée en tant que telle est assez facile et assez agréable, vous longerez l’unique rivière naturelle de l’île. Comptez environ 2 ou 3h de marche pour les moins rapides. Au sommet, vous aurez une vue imprenable sur les alentours, la mer turquoise en toile de fond. Seule ombre au tableau, il semblerait que depuis quelques mois, il ne soit plus possible d’entreprendre la randonnée seul, vous devrez obligatoirement être accompagné d’un guide local qui n’est pas gratuit (environ 50.000 COP selon nos informations).
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Déambuler sur le Pont des Amoureux, le pont qui relie Providencia à Santa Catalina
On l’a évoqué plus haut, l’archipel ne contient pas seulement deux îles, mais bien trois : la troisième île n’est autre que Santa Catalina, une petite île annexée désormais à Providencia grâce à long pont flottant de 100 m appelé « el Puente de los Enamorados » (le Pont des Amoureux). L’occasion une nouvelle fois d’admirer le splendide paysage qui s’offre à vous et pourquoi pas, de vous octroyer un petit moment de baignade. Une fois arrivé du côté de Santa Catalina, n’hésitez pas à faire le tour de l’île rendue célèbre pour avoir été l’une des zones de repli du pirate Henry Morgan. Vous longerez un charmant sentier de bois au bord de l’eau avant de pénétrer un peu plus dans la forêt. A l’autre bout de l’île, vous pourrez observer la fameuse « Cabeza de Morgan » (la tête de Morgan »), un immense rocher situé juste en face d’île. Mention spéciale pour le coucher de soleil !
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Faire de la plongée sous-marine
Les eaux de Providencia sont mondialement connues pour abriter parmi les plus belles espèces marines. On y dénombre pas moins de 400 différentes ! Poissons multicolores, raies manta, tortues géantes, requins, … Le spectacle est époustouflant. Les eaux sont tellement transparentes qu’il est possible d’atteindre d’une visibilité de près de 30 mètres ! Pour ajouter à la magie, il n’est pas rare de tomber sur un ancien bateau de pirate qui a fait naufrage à l’époque et qui s’avère être un lieu de choix pour l’observation sous-marine. Bref, l’expérience est inoubliable et assez facile d’accès. Vous n’aurez aucun mal à trouver plusieurs écoles de plongée, que ce soit à Providencia même ou sur l’île de Santa Catalina.
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