Longtemps écarté des circuits touristiques classiques, le département du Choco, en Colombie, commence petit à petit à livrer ses merveilles aux voyageurs curieux. Jungles, fleuves, cascades, plages sauvages, … La nature y est tout simplement exceptionnelle. Chaque année, les côtes Pacifique du département offrent aux visiteurs un spectacle étonnant : l’observation de centaines de baleines à bosse au large. Mais Choco, c’est avant tout une histoire et une identité culturelle afro-colombienne très forte, baignée de musique et de savoir-faire artisanal incomparable. On vous emmène !
Sommaire :
- Le département du Choco en Colombie : des Caraïbes au Pacifique
- Un patrimoine culturel particulièrement riche
- Un peu d’histoire : les racines du Choco
- Le Choco aujourd’hui
- Que voir dans le Choco ?
- Nos recommandations avant de partir dans le Choco, en Colombie
Le département du Choco en Colombie : des Caraïbes au Pacifique
Saviez-vous que le département du Choco était le seul département de Colombie à border à la fois la mer des Caraïbes et l’Océan Pacifique ? Cette particularité, sublimée par une diversité naturelle exceptionnelle, confère au département du Choco une aura toute particulière. Situé au Nord-Ouest du pays, à la frontière panaméenne, le Choco est notamment occupée par l’une des forêts vierges les plus vastes de la région, la forêt du Darién, qui sépare l’Amérique du Nord de l’Amérique du Sud.
A l’Ouest du département du Choco se déploie l’impressionnante Côte Pacifique, un ensemble de plages complètement sauvages bordées par une forêt luxuriante où sont disséminés plusieurs cascades, pozos et eaux thermales. Un véritable petit paradis terrestre pour les quelques visiteurs, encore assez peu nombreux sur le territoire. Car si la région s’est grandement popularisée ces dernières années auprès des touristes, notamment grâce à la présence des baleines que l’on peut observer facilement entre juillet et octobre, elle reste un territoire préservé du tourisme de masse, qui a su gardé toute son authenticité, tant naturelle que culturelle.
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Un patrimoine culturel particulièrement riche
Le département de Choco, en Colombie, est composé essentiellement d’une population afro-colombienne et, dans une moindre mesure, de tribus indigènes. Cette mixité culturelle a fait naître au fur et à mesure des siècles et des années un véritable folklore propre à la région. Danse, musique, gastronomie, … La culture occupe une place très importante dans le quotidien des habitants du Choco. Au détour d’une ruelle, vous écouterez les sons rythmés de la Marimba, du cununo ou de la chirimía, les instruments traditionnels de la région. Aux rythmes endiablés s’ajoutent les pas frénétiques des danseurs traditionnels, entre l’énergique danse de l’Abozao ou le plus doux Currulao. Un savoir-faire culturel et artisanal qui se transmet de génération en génération.
L’autre grand trésor de la région est son patrimoine gastronomique. Si vous aimez les poissons ou les fruits de mer, vous êtes au bon endroit ! Le fruit du palmier pêche, dit aussi le pejibaye, est également l’une des denrées caractéristiques de la région. Sans oublier le traditionnel sancocho de poule (soupe), la lulada (boisson à base de Lulo et le blanc-manger (dessert à base de lait).
Un peu d’histoire : les racines du Choco
Pour mieux comprendre toute la richesse culturelle de la région ainsi que les nombreux défis socio-économiques que rencontrent les habitants du Choco, un petit retour dans le passé s’impose. A l’origine, la région du Choco était habitée par des tribus indigènes comme les Kunas, les Emberas, les Paudoes ou encore les Wounaan. Au 16ème siècle, les premiers Espagnols arrivèrent sur le territoire et découvrirent bien vite tout le potentiel minier de la région. Après avoir décimé une bonne partie de la population indigène, les Conquistadors, alors en recherche de main d’œuvre, ont ordonné la déportation de milliers d’esclaves africains pour travailler dans les mines d’or des Caraïbes, et surtout du Pacifique. Des milliers d’exclaves sont ainsi arrivés directement d’Afrique par barque. On raconte que durant de nombreuses années, ceux-ci ne savaient même pas qu’ils étaient en Colombie. Après leur libération, une grande majorité d’entre eux sont restés sur le territoire, ce qui explique cette forte communauté afro-descendante dans le département du Choco, en Colombie.
L’activité minière a eu et continue d’avoir de dramatiques conséquences sur l’environnement, notamment dans la forêt du Choco. Le niveau de contamination de mercure dû aux extractions minières est également très présents dans les fleuves de la région, menaçant directement la santé des habitants vivant dans les alentours. Aujourd’hui encore, l’extraction minière occupe une place prépondérante dans l’économie du département, bien que bon nombre des commerces soient en réalité illégaux.
Une région meurtrie par les conflits armés
C’est la présence justement de cette activité minière ainsi que la localisation propice (un territoire difficile d’accès, composé en majeure partie de forêts sauvages) qui ont encouragé l’émergence au 20ème siècle des groupes armés. Un conflit armé qui continua dramatiquement jusqu’en 2016, date de la signature des accords de paix. Durant des décennies, la guerre sema la terreur dans le département, obligeant de nombreux habitants à fuir leur terre. Ce climat de tension arriva à son paroxysme en 2002, lors du terrible Massacre de Bojaya, tuant pas moins de 79 civils au cœur de l’église de Bojaya. Un événement traumatisant dans l’histoire du Choco.
Le Choco aujourd’hui
Aujourd’hui, depuis les accords de paix signé en 2016 qui ont entraîné notamment le retrait des troupes FARC dans la jungle du Choco, la situation s’est bien calmée, bien qu’il serait naïf de penser que tous les conflits aient cessé complètement. Mais n’ayez crainte, de plus en plus de destinations du département sont aujourd’hui totalement accessible au tourisme, comme les célèbres villes de Nuqui ou Bahia Solano ou encore la magnifique plage de Capurgana côté Caraïbes.
Il n’empêche que le département, de par sa localisation, semble quelque peu oublié par l’Etat. Il s’agit de l’une des régions les plus pauvres de Colombie. Beaucoup de maison ne disposent pas d’électricité ou d’eau courante, les infrastructures scolaires ne sont pas au point et le service médical est dans certains lieux tout simplement inexistants. Selon un rapport du Département National de Statistiques (DANE) publié en 2017, 79,19 % de la population ne peut pas subvenir correctement à ses besoins de première nécessité. La précarité est très forte et les conditions climatiques difficiles (il s’agit de la région la plus pluvieuse du pays) endommagent régulièrement les récoltes.
Des initiatives de tourisme solidaire
Heureusement, des initiatives existent et se mettent en place petit à petit afin d’améliorer les conditions socio-économiques des habitants de la région. C’est le cas de plusieurs projets de tourisme solidaire, qui ont pour objectif de faire découvrir les richesses naturelles et culturelles du département aux touristes tout en profitant directement aux communautés locales et sans détruire les ressources environnementales.
Il existe par exemple dans le Choco un réseau de « Posadas Nativas » (sorte de maison chez l’habitant), popularisé notamment par la « Posada de Chachita » à Nuqui, qui consiste à accueillir les touristes directement chez l’habitant et de leur faire découvrir de l’intérieur les merveilles du département. Une expérience très enrichissante, des deux côtés. Un peu plus loin, dans le village de Partado, une association composée majoritairement de femmes propose aux touristes de prendre part à l’une de leur plus anciennes traditions : les « Noches de vichera », une activité qui consiste à discuter, raconter des histoires et légendes, ou même danser autour d’un feu de camp, le tout en dégustant de bons petits plats. Des initiatives qui donnent de l’espoir pour l’avenir de cette si belle région.
Que voir dans le Choco ?
On l’a dit, le département du Choco regorge de richesses naturelles d’une beauté exceptionnelle. Entre les longues plages sauvages du Pacifique, les eaux turquoise des Caraïbes, les forêts vierges, les cascades et les torrents, le dépaysement est total ! Voici une petite sélection non exhaustive des sites à ne pas manquer lors de votre passage dans le Choco, en Colombie.
Les plages de Capurgana et Sapzurro, les perles des Caraïbes
Situé à deux pas de la frontière panaméenne, enfoui au creux de la forêt du Darien, Capurgana est un petit village de pêcheur qui borde la mer des Caraïbes, encore préservé du tourisme de masse. Ses magnifiques plages aux eaux turquoise et ses larges forêts où résident singes hurleurs, grenouilles vénéneuses et ouistitis en font l’endroit idéal pour recharger les batteries et déconnecter de la vie quotidienne. Dés les premiers pas à Capurgana, on est de suite fasciné par la douceur de vivre qui règne dans le village. Ici pas de voitures ni de routes bétonnées ! Les habitants se déplacent en carrioles tirées par des chevaux, à vélo ou à pied tout simplement.
Non loin de là, se découvre Sapzurro, un autre petit village paisible au bord de la mer des Caraïbes, où les restaurants, bars et hôtels se font rares. Rester à Capurgana ou Sapzurro, c’est aussi l’occasion de découvrir les merveilles présentes au alentours comme la baie de La Miel, une plage paradisiaque située côté Panama (n’oubliez pas votre passeport !) au sables chaud et aux eaux bleutées, parfaite pour la pratique du snorkeling. La baie d’Aguacate ou la Playa Soledad sont d’autres petits bijoux balnéaires à ne pas manquer, où la tranquillité règne en maître.
Les alentours de Capurgana et Zapzurro proposent aussi plusieurs sentiers de randonnée tous plus dépaysants les uns que les autres. L’un de ces chemins vous mènera directement à la cascade El Cielo, une jolie chute d’eau perdue dans un fabuleux écrin de nature, où vous pourrez vous rafraichir le temps d’une petite baignade. Bref, un séjour unique et reposant, loin des tumultes du quotidien.
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Comment se rendre à Capurgana et Sapzurro ?
Malgré sa récente ouverture au tourisme, la côte caribéenne du Choco en Colombie reste relativement difficile d’accès, impossible d’y accéder par les terres (pas de route), vous devez obligatoirement opter pour le bateau ou l’avion. En bateau, Capurgana est notamment accessible depuis le village de Turbo (Antioquia) ou encore Necocli (également à Antioquia).
Tous les lundis et vendredis, à 10h, un vol charter de la compagnie Grupo San Germán Express relie la ville de Medellin (Aéroport Enrique Olaya Herrera) à Acandí. Depuis Acandí, vous devrez ensuite prendre une lancha à 13h pour rejoindre Capurgana. Les lanchas partent généralement vers 13h, de manière à ce que vous puissiez faire tout le trajet en un jour. A l’inverse, les lanchas quittent Capurgana à 7h30 vers Acandí. Des vols sont parfois possibles entre Medellín et Capurgana directement. En ce moment, il semble que les vols ne soient plus opérés. Néanmoins, on vous conseille de toujours vérifier sur le site Pacifica Travel si un vol (obligatoirement aller/retour) correspond à vos horaires ou non.
Pour accéder à Sapzurro depuis Capurgana, vous avez deux options. Soit vous décidez d’y accéder à pied, sur un chemin pédestre d’1h-1h30 en pleine forêt. Soit, vous préférez y accéder par la mer, en embarquant dans une petite lancha à 6000 COP environ. En 10-15 min seulement, vous êtes arrivés.
Pour plus de détail sur les horaires et les prix des liaisons, consultez notre article dédié aux villages de Capurgana et Sapzurro.
Nuqui, le rendez-vous des baleines
Située dans le golfe de Tribugá, la commune de Nuquí est sans contexte la destination la plus populaire de la côte Pacifique colombienne. Et pour cause, le site est réputé pour accueillir chaque année, entre juillet et octobre, des centaines de baleines à bosse venues se réchauffer dans les eaux chaudes du Pacifique. Sur place, plusieurs tours proposent des virées au large pour observer, à distance raisonnable et dans le respect, le majestueux animal. Mais outre l’observation des baleines, Nuqui est une véritable pépite naturelle, entre jungle tropicale et plages paradisiaques (Guachalito, Terco, Terquito, Piedra Piedra,…). Il est également reconnu pour ses eaux thermales où vous pourrez vous baigner et vous relaxer.
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Comment se rendre à Nuquí ?
Des vols existent depuis Medellín avec San German Express ou Satena. Vous en aurez environ pour 50 minutes de vol. La compagnie Satena propose également des avions depuis Bogotá.
Si vous préférez le bateau, le plus courant est de prendre une lancha depuis le port de Buenaventura. Le trajet durera environ 8 heures. Des départs sont proposés tous les jours. Il est aussi possible de prendre un bateau depuis Bahía Solano (plus ou moins deux heures de voyage).
Bahía Solano, le spot de snorkeling
Située non loin de Nuquí, la Bahía Solano est un peu moins connue mais tout aussi extraordinaire. Il s’agit de l’un des espaces possédant la plus grande biodiversité au monde, avec la mer d’un côté et la forêt tropical de l’autre. Un véritable rêve éveillé ! Le lieu est idéal pour observer des baleines. Parfois, il est même possible de les apercevoir depuis la rive ! Outre les baleines, la bahía Solano est connue pour abriter l’unique plage au sable blanc de la côte pacifique, la Playa Blanca. Le lieu idéal si vous voulez faire du snorkeling, tant ses eaux sont cristallines. Ne manquez pas de faire un tour du côté de la Cascada El Tigre, une cascade qui a la particularité de se jeter directement dans la mer ! Aux alentours de la cascade, via un petit chemin au cœur de la forêt, vous tomberez aussi sur plusieurs piscines naturelles d’eau douce et cristallines, un régal !
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Comment se rendre à Bahía Solano ?
Comme pour Nuquí, il est possible de prendre un vol direct depuis Medellín avec les compagnies Satena ou San German Express. Vous en aurez pour une heure de trajet environ. Vous pouvez aussi démarrer directement de Bogotá avec Satena, mais vous aurez une escale à Medellín ou Quibdó.
De nouveau, vous pouvez prendre un bateau depuis le port de Buenaventura, le trajet devrait durer environ 12 heures. Le trajet ne sera pas très confortable (ça secoue !) mais si vous êtes en quête d’aventure et que vous cherchez le moyen le plus économique d’y accéder, c’est l’option qu’il vous faut. Des lanchas sont également disponible depuis Nuquí (deux heures de trajet – départs les lundi et vendredi).
Le Parc National Naturel Utria, la nature à l’état brut
Depuis La Bahía Solano, plus particulièrement depuis le petit village El Valle, au sud, vous pouvez rejoindre à pied via une randonnée de 3h le magnifique domaine du Parc National Naturel Utría. C’est ici que les baleines viennent mettre bas. Autant dire que l’expérience est extraordinaire. Mais le Parc National Naturel Utría, c’est aussi une jungle impressionnante, dotée d’une biodiversité unique. On recense pas moins de 35.000 espèces de plantes, 125 espèces de mammifères, 400 espèces d’oiseaux et près de 1000 reptiles différents. Sans compter bien sûr toute la vie sous-marine (baleine, orque, dauphins, tortues, …).
Les lieux abritent également de nombreux espaces naturels à couper le souffle, entre rivières, falaises, mangroves et plages désertes. C’est ici aussi que vivent les communautés indigènes Embera, natifs de la région, vivant au bord des rivières. Pour info, il n’est pas possible pour le moment de dormir sur place, les excursions seront donc obligatoirement à la journée.
⇒ Prix : pour entrer dans le parc, vous devrez payer 46.500 pesos (inclus : visite guidée sur le sentier des mangroves), soit 12 EURO environ.
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Comment se rendre au Parc National Naturel d’Utría ?
L’accès se fait obligatoirement par bateau (sauf si vous décidez de venir à pied depuis El Valle). Des lanchas sont disponibles depuis Nuqui ou depuis la Bahía Solano (El Valle). Le trajet dure environ 50 minutes.
Le Parc National Naturel de Gorgona, l’île vierge du Choco
Au large des côtes du Pacifique du Choco en Colombie, se découvre une île aussi discrète que magnifique : l’île de Gorgona, abritant le Parc National Naturel du même nom. A l’heure actuelle, l’île est encore totalement préservée du tourisme de masse, ce qui en fait l’une des destinations les plus intéressantes de la région. La biodiversité y est exceptionnelle : récifs coraliens, baleines, dauphins, mais aussi oiseaux migrateurs, reptiles, mammifères, … Le territoire, entre jungle et mer, est idéal pour se ressourcer. Outre l’observation des baleines, vous pourrez y pratiquer de la plongée sous-marine, des randonnées et admirer les plages paradisiaques.
⇒ Prix : pour entrer dans le parc, vous devrez payer 47.500 pesos, soit 12,5 EURO environ.
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Comment se rendre au Parc National Naturel de Gorgona ?
Vous pourrez prendre un vol depuis Cali jusque Guapi via la conpagnie Satena par exemple (le trajet dure environ 1h). Une fois arrivé a Guapi, il voua faudra prendre un bateau en direction de l’ile (1h30 de trajet). Attention, il n’y a pas de bateau tous les jours, renseignez-vous avant d’embarquer pour connaitre les horaires de retour.
Les lundi, mercredi et vendredi, vous pourrez aussi prendre une lancha depuis Buenaventura jusque l’ile. Le trajet durera approximativement 3h.
Quibdo, la capitale du Choco
Enfin, on ne pouvait pas aborder la thématique du Choco sans mettre en lumière sa capitale, la ville de Quibdo, une destination complètement hors des sentiers battus. Située sur les rives du fleuve Atrato, Quibdo est encore loin des radars touristiques, qu’ils soient internationaux, ou même nationaux, ce qui lui confèrent un charme et une authenticité incomparable. Sur place, ne manquez pas d’admirer le splendide coucher de soleil depuis la digue du fleuve Atrato. N’hésitez pas à faire un petit tout en bateau pour visiter les localités voisines et profiter du beau paysage. Le Palais Municipal du Centre-ville ainsi que la jolie Cathédrale de San Francisco de Asis et le marché sur le fleuve font aussi partie des fiertés des habitants. Un peu plus loin, ne ratez pas les magnifiques cascades de Sal de Frutas, accessibles en pirogue depuis le village de Tutunendo, un joli village proche de Quibdo.
A noter, chaque année, entre le 20 septembre et le 4 octobre, les rues de Quibdo s’animent à l’occasion de « Las Fiestas de San Pacho », la fête du Saint Patron Saint-François d’assisses. L’occasion d’admirer les Chocoanos défiler et danser en costumes traditionnels sur des rythmes locaux. Un événement coloré et joyeux qui vaut le détour !
Comment se rendre à Quibdo ?
Il est possible de rejoindre la ville de Quibdo par avion, via la compagnie Satena notamment, depuis les villes de Bogota et Medellin. Il est possible de rejoindre la capitale du département également en bus, grâce aux compagnies Flota Occidental, Rapido Ochoa et Empresa Arauca depuis la ville de Pereira (8h de trajet) ou encore Medellin (10h).
Nos recommandations avant de partir dans le Choco, en Colombie :
- Embarquez des vêtements légers et confortables ainsi que des chaussures de randonnée et pour aller dans l’eau.
- Ne pas oublier crème solaire, bio de préférence, et de l’anti-moustique.
- Prendre uniquement le nécessaire dans ses bagages, le poids maximum autorisé sur les lanchas et dans les avions et de 10 kg.
- Emportez suffisamment de liquides avec vous car il n’y a pas beaucoup de banque ou d’ATM sur le territoire de Choco, en Colombie.
- Gardez toujours votre passeport sur vous, surtout si vous comptez traverser la frontière panaméenne.
- Préparez-vous à l’idée de ne pas toujours capter de réseau internet et même de signal téléphonique.
- Il est parfois recommandé de prendre un traitement contre le Paludisme avant de se rendre dans certaines zones du département ainsi que de se faire vacciner contre la Fièvre Jaune. Pour écarter tout doute, consultez votre médecin avant votre départ.
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