Imaginez le tableau : des dunes de sables à perte de vue, une terre ocre parsemée de cactus, … Et soudain, les eaux cristallines de la mer des Caraïbes ! Le désert de La Guajira étonne autant qu’il fascine. Mais visiter la Guajira, c’est aussi partir à la rencontre du peuple indigène Wayuu, la plus grande communauté indigène de Colombie. Une expérience inoubliable …
Sommaire
Le désert de La Guajira : entre merveille de la nature et immersion culturelle
Le peuple Wayuu
Comment accéder au désert de La Guajira
Partir seul ou via une agence ?
En transport public jusque Cabo de la Vela
Les spots à ne pas manquer au désert de La Guajira
Le désert de La Guajira : entre merveille de la nature et immersion culturelle
Situé à l’extrême nord-est du pays, à 3h en voiture du Parc Taryona, le désert de la Guajira se présente comme une péninsule bordée par la mer des Caraïbes qui s’étend jusqu’à la frontière avec le Venezuela. Il s’agit du point le plus septentrional d’Amérique du Sud, c’est-à-dire le site le plus au nord du continent sud-américain. Des centaines de kilomètres de dunes de sable blanc et d’une terre aride, qui se versent soudainement dans une eau limpide et salvatrice. Une terre mystérieuse, peuplée par la communauté indigène des Wayuu, le plus grand peuple indigène du pays.
Pendant 3 ou 4 jours, embarquez pour une aventure extraordinaire au désert de La Guajira, à la découverte de l’une des plus belles régions du pays, entre les couchers de soleil exceptionnels de Cabo de la Vela, les longues dunes de sable de Taroa, les plages paradisiaques et la découverte du savoir-faire artisanal des Wayuu.
Le peuple Wayuu
La légende raconte qu’à l’origine du monde, Wolunka, fille de la terre et de la pluie, se baignait dans une rivière quand soudain, ses frères lui tirèrent une flèche afin de briser la dent qu’elle possédait à l’entrée de son vagin, l’empêchant de procréer. Wolunka put alors enfin donner naissance et c’est ainsi que le peuple Wayuu naquit.
La société Wayuu est basée sur un système matriarcal, c’est la femme qui prend les décisions et qui transmet le savoir des traditions, à l’image de la femme Ouutsü, autorité spirituelle du clan.
Comment accéder au désert de La Guajira
Partir seul ou via une agence ?
Il n’est pas formellement interdit de découvrir le désert de La Guajira seul, néanmoins, les nombreuses difficultés d’y parvenir encouragent généralement les touristes à passer par une agence. En effet, s’il est possible d’atteindre la ville de Cabo de la Vela via des transports collectifs, ça se complique par la suite : pas de bus, ni de routes claires dans le désert. A moins de rencontrer une bonne âme qui connait parfaitement la région et qui accepte de vous transporter dans son 4×4, c’est tout bonnement mission impossible.
En transport public jusque Cabo de la Vela
Si vous souhaitez tout de même tenter l’aventure en solo, voici les itinéraires possibles pour rejoindre Cabo de la Vela, première ville aux portes du désert :
- Santa Marta – Cuatro Vias – Uribia – Cabo de la Vela
Depuis le terminal de Santa Ana, cherchez un bus en direction de Maicao, pour un arrêt à Cuatro Vias. Plusieurs compagnies proposent ce trajet, comme la compagnie Brasilia par exemple. Pour info, vous pouvez embarquez dans ce bus depuis l’entrée du Parc Tayrona également. Le trajet jusque Cuatro Vias dure approximativement 4 heures et coute environ 7 EURO. Une fois descendu du bus, vous devrez chercher une jeep pour vous emmener à Uribia. Ça ne devrait pas être trop difficile, les chauffeurs sont nombreux dans le secteur à proposer ce genre de service. Retenez que le prix moyen d’une telle course est de 8000 COP (soit 2,20 EURO). Le trajet dure environ 30 minutes. A Uribia, vous pourrez embarquez dans un camion 4×4 collectif pendant 2-3 heures pour un prix d’environ 15000 COP (4,10 EURO).
- Santa Marta (ou Palomino) – Riohacha – Uribia – Cabo de la Vela
A Santa Marta, rendez-vous à la station essence sur la route principale et demandez un bus pour Riohacha, cela devrait vous coûter environ 30.000 COP (8,15 EURO) et durer 3 heures. Depuis Palomino, attendez sur la route principale et monter dans un bus se dirigeant vers Riohacha (allant vers la droite, si vous êtes face à la mer). Le trajet durera 1h et demi et coûtera environ 10.000 COP (2,7 EURO). Une fois à Riohacha, vous embarquerez dans un colectivo (taxi collectif) vous emmenant vers Uribia. Le prix n’excède pas les 15.000 COP (4,07 EUR) normalement. Vous en aurez pour 1 heure de route. Arrivé à Uribia, vous monterez dans le même camion 4×4 évoqué précédemment jusque Cabo de la Vela.
Si vous voulez continuer votre route vers Puntas Gallinas, la pointe du désert (il serait dommage de le manquer), vous pouvez tout à fait vous joindre à une excursion organisée. Veillez à ne pas vous y prendre trop tard.
Vous souhaitez découvrir le magnifique désert de La Guajira sans les éventuelles galères de transport et d’organisation ? Contactez-nous ! En tant qu’agence locale, nous vous organisons votre expédition, pour un service tout compris.
Les spots à ne pas manquer au désert de La Guajira
Riohacha
Même si la ville de Riohacha est essentiellement reconnue comme camps de base pour entamer le périple du désert de La Guajira, elle propose quand même quelques belles découvertes. Promenez-vous le long de la plage, faites un saut dans la mer des caraïbes, Allez jeter un œil au marché de la ville et régalez-vous dans l’un des nombreux restaurants. C’est le moment aussi de faire le plein de bouteilles d’eau, car dans le désert, il fait très chaud, une bonne hydratation est de mise ! Ne vous étonnez pas si votre chauffeur en profite pour acheter de nombreux paquets de biscuits. En effet, la population locale étant très pauvre, les enfants ont pris l’habitude de « barrer » les 4×4 à l’aide d’une petite corde en échange de quelques biscuits.
Uribia
Si vous vous arrêtez à Uribia, ne manquez pas de découvrir les pièces artisanales vendues par les femmes Wayuus. En effet, en tant que capitale Wayuus de la Colombie (près de 90 % de la population d’Uribia sont des Wayuus), Uribia propose des Mochilas (sacs tissés) ou encore des chinchorros (hamacs) parmi les moins chers du pays. Evitez de marchander, le travail derrière ces œuvres artisanales est conséquent (trois semaines à un mois pour une pièce) et les Wayuus comptent beaucoup sur la vente de cet artisanat pour vivre.
Les salines de Manaure
Certains circuits proposent un arrêt aux mines de sel de Manaure, zone de 4200 hectares composés de collines de sel se reflétant dans des puits d’eau. Des nuances roses ou bleues pigmentent le paysage à certaines heures de la journée. Les salines de Manaures, c’est la plus grande production de sel de toute la Colombie (65 % du sel colombien est produit ici). Vous pourrez y observer les travailleurs récoltés toujours à la manière des ancêtres Wayuus. Les procédés techniques restent relativement semblables à ceux observés il y a plusieurs siècles. Avec un peu de chance, vous pourrez y observer quelques flamands roses.
Cabo de la Vela
Direction Cabo de la Vela, un petit village balnéaire réputé pour être l’un des hauts lieux du kite-surf. C’est généralement dans cette ville que vous passerez la nuit, dans des petites « posadas » (auberges) tenues par des familles Wayuu. Il s’agit de « Rancherias » traditionnelles, construites en bois de cactus. Vous aurez peut-être l’occasion de dormir en plein air, protégé par un toit, dans des hamacs confectionnés à la main par le peuple Wayuu. Une expérience inédite ! Au menu, beaucoup de poisson frais ou de la chèvre, un véritable délice. De passage à Cabo de la Vela, ne manquez pas de grimper au Pilón de Azúcar. A la clé : une vue magnifique et à 360 ° sur toute la côte et le désert. Au moment du coucher du soleil, dirigez-vous vers le phare de Cabo de la Vela, vous ne serez pas déçus ! Et Bien entendu, offrez-vous une petite trempette à la Playa del Pilon, une superbe plage sauvage aux eaux relativement calmes.
Nazareth et le Parc Naturel National de la Makuira
Apres un long périple en 4×4, vous arrivez (selon le tour choisi bien sûr) enfin au Parc naturel National de la Makuira. Très vite, on est surpris par le paysage et la végétation étonnamment luxuriante de la zone. La raison ? Un climat plus tempéré, un accès à l’eau douce et des terres fertiles permettant aux familles locales de cultiver. Une véritable oasis au milieu du désert ! D’une superficie de 25.000 ha, le Parc se prête parfaitement à l’observation de la faune sauvage, particulièrement des oiseaux. Près de 140 espèces d’oiseaux y ont été recensés, donc 17 espèces endémiques. Au milieu du Parc, vous découvrirez le village paisible de Nazareth. Profitez de votre passage pour en savoir plus sur le mode de vie des Wayuu, présents en nombre sur le territoire.
Puntas Gallinas et les dunes de Taroa
Enfin, il est temps d’atteindre le point d’orgue de votre séjour : Puntas Gallinas, la pointe nord de l’Amérique du Sud. Perdu dans le désert, le chemin vaut en soi le détour ! Une fois arrivé à Puntas Gallinas, on est captivé par les immenses dunes de sable de Taroa, des longues montagnes de sable qui tombent in fine dans la mer des Caraïbes. Le contraste entre la couleur ocre du sable et l’eau cristalline de la mer est saisissant ! Après avoir gravi (et descendu) les dunes, offrez-vous une petite baignade bien méritée. La nuit tombée, ne manquez pas le spectacle des constellations, certainement l’un des plus beaux ciels étoilés de votre séjour. Le lendemain, vous embarquerez dans une petite lancha direction la Bahia Honda, spot reconnu pour l’observation des flamants roses et des pélicans avant de retourner vers votre point de départ.
Vous aussi, vous aimeriez tenter l’expérience et partir à la découverte du désert de La Guajira en Colombie ? Contactez-nous. En tant qu’agence locale réceptive, nous vous aiderons à concocter le meilleur séjour possible en Colombie.
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